Il faudrait être aveugle pour ne pas se rendre compte que des villes modérées glissent à gauche

Les Yvelines ont vu le nombre de votants augmenter au 2nd tour avec 48.81% contre 45.35 % au 1er tour. Jean-Paul Huchon (PS) arrive sans surprise à la tête de la région avec 56.69% des voix contre 43.31% pour Valérie Pécresse (UMP). A Versailles, la liste UMP a réalisé un très bon score avec 65.61% des voix en sa faveur et seulement 34.39% pour la liste socialo-écolo. Cependant, nous observons que dans 5 bureaux de vote, la gauche arrive en tête. Dans les Yvelines, Valérie Pécresse gagne de justesse avec 50.55%.

Le relatif mauvais score de l’UMP et du Nouveau Centre lors des élections régionales est un message fort que les abstentionnistes nous ont adressé et que nous devons prendre en considération pour l’avenir.

La crise crée des tensions sociales très fortes dans laquelle le discours politique se noie. En réalité, la campagne régionale n’a pas été entendue et a servi les présidents socialistes sortants qui ainsi ont pu ne pas parler de leur lamentable bilan teinté de conservatisme et d’immobilisme.

Le danger est réel de voir les régions conduire une politique néfaste pour gêner celle du gouvernement, qui doit faire face aux difficultés économiques et sociales de la crise.

Il faudrait être aveugle pour ne pas se rendre compte que des villes modérées glissent à gauche et que la sociologie change.

Pour l’avenir, nous devons être encore plus à l’écoute de nos concitoyens afin de prendre en compte leurs difficultés réelles et leurs aspirations légitimes.

Cependant nous ne devons pas tomber dans le populisme facile ou la démagogie flatteuse.

Elections régionales : non à l’abstention, oui à Pécresse

S’abstenir, c’est baisser les bras. S’abstenir, c’est tomber dans le fataliste « à quoi bon ? » ou le populiste « tous pareils !« .

S’abstenir, c’est aussi se retrouver piégé. Piégé dans l’immobilité, la fatalité, l’impuissance à forcer le destin, l’incapacité de faire fléchir la destinée d’une collectivité territoriale qui va devenir de plus en plus puissante à partir de 2014.

abstentionS’abstenir, c’est donc favoriser Huchon, Dufflot, Mélenchon et leur petite cuisine de circonstance, leur appétit de vice-présidences et le mépris de leurs électeurs. Quelle est la logique, le sens, l’honnêteté de leur part quand ils sacrifient une partie de leurs convictions afin d’obtenir des places ?

L’UMP, elle, est partie unie et repart unie. D’un seul bloc derrière Valérie Pécresse. Les abstentionnistes ont douté de ses capacités et de sa volonté ? Mais qu’ils la testent avant ! Qu’ils la jugent au bout d’un mandat, mais pas avant ! Alors qu’on peut déjà dresser le bilan de Huchon : le néant absolu.

S’abstenir, c’est également « gadgétiser » un droit inaliénable, le droit suprême de tout homme libre qui veut faire vivre la démocratie dans son pays. Ce droit pour lequel des millions d’hommes et de femmes se battent actuellement à travers le monde, en risquant leurs vies et celles de leurs familles. Le vote, ce n’est pas un bien de consommation jetable ou recyclable, que l’on met de côté quand on n’a pas envie de l’utiliser. Le vote, c’est un luxe. Qui ne s’use que quand on ne s’en sert pas.

Voter est un devoir. Celui de faire vivre un droit.

Ce n’est pas seulement Valérie Pécresse qui a besoin de vous dimanche. C’est aussi et surtout l’Ile-de-France.

Je compte sur vous.

Elections régionales : 5 bonnes raisons de voter Valérie Pécresse

pecresse devys élections régionalesDimanche prochain va se jouer une élection capitale : l’élection du président d’une des régions les plus puissantes d’Europe, l’Ile-de-France. Il n’est donc pas question de la négliger, d’autant plus que ses prérogatives sont essentielles dans notre vie quotidienne, à commencer par les transports, les lycées et la formation professionnelle.

Forte d’un projet ambitieux, cohérent et juste, Valérie Pécresse mérite votre soutien et votre voix car depuis un an, elle a arpenté sans cesse marchés, gares, commerces et tenu des centaines de meetings pour rencontrer les Franciliens et saisir leurs attentes.

Certains d’entre vous hésitent ; aussi je tiens à les rassurer en leur exposant ci-dessous 5 bonnes raisons de voter pour Valérie Pécresse.

1. Valérie Pécresse est une candidate pragmatique et intègre, celle qui rassemble au-delà de sa famille politique et qui a prouvé sa capacité à agir en redonnant un nouveau souffle aux universités ;

2. Elle a mis la révolution des transports au coeur de son projet, avec des solutions concrètes : la rénovation en urgence des lignes sinistrées (RER, ligne 13) pour des trains qui arrivent enfin à l’heure sans être bondés ; 21 projets prioritaires de liaison banlieue-banlieue; le réaménagement de 100 gares sur 4 ans, pour en faire des lieux propres, sûrs et calmes, avec des commerces ouverts tôt le matin et tard le soir ; plus de sécurité, avec la vidéoprotection dans la 1ère rame de chaque train ou bien encore la possibilité de faire arrêter les bus à la demande le soir le long de leur trajet.

3. Son autre priorité: la vie quotidienne des Franciliens, avec des réponses simples aux problèmes de tous les jours: des crèches « 0 trajet » à proximité des gares ou dans les grandes zones d’activité ; doubler le nombre d’apprentis pour en finir avec le problème du 1er stage ou du 1er emploi ; des lycées ouverts sur 7 jours sur 7 pour faire profiter les associations culturelles ou sociales et les clubs sportifs des locaux et des équipements ; une voie en plus sur les grands axes pour faire rouler des bus propres banlieue-banlieue et rendre le trafic plus fluide.

4. Elle a élaboré un vrai plan de sortie de crise pour relancer l’économie francilienne, pour protéger nos emplois, pour soutenir les PME-PMI fragilisées par la crise avec un fonds de microcrédit régional pour régler leurs problèmes de trésorerie, pour aider les salariés en difficulté avec de vraies formations pour se reconvertir.

5. Elle prend un engagement : ne pas augmenter les impôts durant son mandat. Avec la gauche, ils ont explosé de 46 % sans résultats visibles.

J’en rajouterai encore une : avez-vous vraiment envie de revoir Jean-Paul Huchon à la tête de la Région ?